L'actualité de Nicolas Sarkozy dans sa campagne pour l'election presidentielle 2007 est disponible dans ce blog de nicolas sarkozy. Nicolas Sarkozy est le candidat UMP de ses elections presidentielles. Ce type relate les faits de ce candidat présidentielle. Il permet de visualiser des sondages présidentielles concernant Nicolas Sarkozy

mardi 13 février 2007



Pacte contre pacte. Une heure tout juste avant que Ségolène Royal ne présente son «pacte présidentiel» à Villepinte (lire en pages Evénement), Nicolas Sarkozy lui a chipé le vocable pour proposer aux Français un «nouveau pacte républicain».

Avec le candidat de l'UMP, la méthode est désormais rodée: quelques jours avant ses discours, il en annonce la couleur par petites touches pour créer une attente et faire en sorte que la campagne s'articule autour de ses thématiques. Comme il l'avait annoncé en début de semaine, le ministre de l'Intérieur a donc entonné hier à la Mutualité le couplet de l' «ouverture». Et quelle ouverture ! Ses deux «vedettes» du jour alignées à la tribune étaient l'UDF André Santini et Christian Blanc, ancien patron d'Air France, élu député des Yvelines sous étiquette UDF. Multirécidiviste du calembour politique version Grosses Têtes, le maire d'Issy-les-Moulineaux «est connu pour ses bons mots et pour ses cigares», a lancé Brice Hortefeux pour l'introduire sur scène. «Les balcons sont plus sûrs que les tribunes», a lancé d'emblée le comique, victime il y a quelques jours de la chute de son balcon à son domicile. Pilier des Hauts-de-Seine dont Sarkozy préside le conseil général, Santini a essayé de convaincre avec sa gouaille («je n'ai pas une tête de caution») sur les raisons de son ralliement au candidat de l'UMP.

Christian Blanc, lui, vit sur son passé: patron de la RATP puis d'Air France, cet ancien directeur de cabinet de Michel Rocard est depuis dix ans à la recherche d'un portefeuille ministériel. L'aura-t-il avec Sarkozy? Il a tout fait pour, hier, en assurant : «Ailleurs en Europe, j'aurais été proche de Schröder ou de Blair, des hommes de gauche qui savent que l'on ne peut redistribuer que les richesses que l'on a créées.»
Restait à entendre ce que Nicolas Sarkozy entend par «ouverture». Porté par les sondages et convaincu que la victoire ne peut lui échapper, il ne marche pas encore sur l'eau mais se veut christique: il a demandé à ses fidèles de le «laisser libre d'aller vers les autres, vers celui qui n'a été jamais [son] ami [...] qui parfois même nous a combattus».
Fustigeant l' «idéologie», les «vieux clivages si difficiles à dépasser et les vieux réflexes conditionnés par l'éducation», il s'est posé en rassembleur qui s'adresse «à tous les Français quand d'autres veulent parler aux militants socialistes». Tout en posture et loin de son fastueux train de vie, il a promis d'exercer la fonction présidentielle avec une «forme d'ascèse». De même, notre nouveau petit frère des pauvres a dit qu'il serait le porte-parole de «ceux que l'on n'entend jamais, de ceux dont la voix est trop faible, des plus humbles, des plus vulnérables». Comme Chirac et sa fracture sociale en 1995, Sarkozy continue à avancer dans sa campagne en multipliant les promesses coûteuses (allocations familiales dès le premier enfant, baisses d'impôts...) tout en maraudant à gauche. La mystification en marche ?

jeudi 8 février 2007

Sarkozy crée la polémique au procès de « Charlie Hebdo »


L’hebdomadaire avait publié les caricatures du prophète Mohammad


Un procès contre l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, jugé pour la publication de caricatures du prophète Mohammad, a créé la polémique dès son ouverture hier, un message inattendu du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy suscitant la colère d’organisations musulmanes.Le directeur de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, Philippe Val, comparaît devant un tribunal à Paris pour « injure » à l’islam. Le procès, qui doit durer deux jours, a suscité la mobilisation d’intellectuels et de responsables politiques de droite comme de gauche pour lesquels une condamnation de l’hebdomadaire constituerait une atteinte à la liberté d’expression. Créant la surprise, l’un des avocats de Charlie Hebdo a lu à l’audience un message de soutien du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, également ministre des Cultes et candidat à la présidentielle d’avril-mai. Il a salué un propos qui s’inscrit selon lui « dans une vieille tradition française, celle de la satire ». Remarquant avoir été « très souvent la cible privilégiée » de Charlie Hebdo, l’auteur du courrier affirme l’accepter « au nom de la liberté de rire de tout ».Le Conseil français du culte musulman (CFCM), plus haute instance de l’islam en France, a immédiatement convoqué une réunion « exceptionnelle » de son bureau exécutif, envisageant « une démission en bloc », selon l’entourage de Dalil Boubakeur, président du CFCM. Dalil Boubakeur, qui est également recteur de la grande mosquée de Paris, est à l’origine des poursuites contre Charlie Hebdo avec l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), reprochant à l’hebdomadaire d’avoir reproduit des dessins publiés en septembre 2005 par le journal danois Jyllands-Posten.Trois dessins sont poursuivis sur le fondement du délit « d’injure stigmatisant un groupe de personnes en raison de sa religion », passible d’une peine maximale de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende. La première caricature signée du dessinateur français Cabu – présent à l’audience sur les bancs de la presse – a été publiée en une de Charlie Hebdo en février 2006. Sous le titre « Mohammad débordé par les intégristes », il représente le Prophète se prenant la tête dans les mains et déclarant : « C’est dur d’être aimé par des cons. » Les deux autres dessins avaient été déjà publiés dans le journal danois Jyllands-Posten. Ils faisaient partie d’une série ayant provoqué une flambée de violence antidanoise dans le monde musulman.Le directeur de Charlie Hebdo a justifié cette publication en affirmant devant le tribunal : « Si on ne peut plus rire des terroristes, on est foutu ! » En signe de solidarité, le quotidien de gauche Libération a reproduit hier les caricatures de Mohammad qui valent à Charlie Hebdo de se retrouver devant la justice. Ce procès est d’une « extrême importance » pour la liberté d’expression, ont en outre estimé dans une pétition une cinquantaine de personnalités françaises et étrangères. Selon elles, « des démocrates du monde entier, notamment musulmans, espèrent trouver en Europe, et tout particulièrement en France, un havre laïque où la parole n’est entravée ni par la dictature ni par l’intégrisme ».

L'ex-footballeur Basile Boli rejoint le camp de Nicolas Sarkozy


L'ancien international français de football Basile Boli a rallié le camp du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy, qui lui a confié une "mission" et avec qui il a pris jeudi le petit déjeuner.
"Je souhaite que les élites françaises ressemblent à la diversité de la France", explique sur son site internet de campagne le ministre de l'Intérieur, qui dit admirer "depuis bien longtemps" le joueur d'origine ivoirienne.
"J'ai voulu confier à Basile une mission pour qu'il incarne cette diversité de la France", a ajouté Nicolas Sarkozy. "C'est un homme qui a fait la preuve de son caractère, de ses qualités exceptionnelles et qui incarne cette France multiple que je veux représenter."
L'un et l'autre n'ont guère apporté de précisions sur la mission confiée à Basile Boli. L'ancien footballeur affirme seulement qu'elle ira au-delà du sport et de l'éducation.
"On ne veut pas cantonner les enfants issus de l'immigration que dans le sport et la musique", dit-il. "Le projet de M. Nicolas Sarkozy m'intéresse beaucoup plus parce que (...) ça amène à pouvoir faire rêver certains jeunes dans d'autres secteurs d'activité."
Le ralliement de Basile Boli à Nicolas Sarkozy contrebalance les récents accrochages entre le président de l'UMP et un autre footballeur noir, l'international Lilian Thuram.
Celui-ci a notamment accusé le ministre de l'Intérieur d'avoir "réveillé (un) racisme latent" en France par ses déclarations sur la violence dans les banlieues.
Basile Boli a été un temps pressenti par le Parti socialiste pour se présenter sous sa bannière aux prochaines élections législatives en Bourgogne
L'annonce de son ralliement au candidat de l'UMP intervient au lendemain du discours prononcé mercredi soir à Toulon par Nicolas Sarkozy, qui a notamment fustigé "ceux qui veulent pratiquer la polygamie, l'excision, le mariage forcé" ou qui "haïssent la France et son histoire.
Des propos qualifiés jeudi de "scandaleux" par la candidate communiste Marie-George Buffet, qui a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir "ouvertement donné des gages aux thèses du Front national pour draguer son électorat".

mercredi 7 février 2007

Sarkozy et TF1 : François Bayrou s'interroge


Le candidat UDF s'est interrogé sur sa participation à l'émission «J'ai une question à vous poser», en mettant en cause l'une des sociétés de production du programme dirigée par Dominique Ambiel, partisan du ministre de l'Intérieur «C'est en réalité l'UMP qui est aux commandes de ce type d'émissions», a-t-il lancé


Ira, ira pas ? Il y a encore quelques jours, François Bayrou était annoncé comme l'un des invités à l'émission de TF1 «J'ai une question à vous poser», inaugurée lundi par Nicolas Sarkozy. Mais mercredi, le candidat UDF s'est posé publiquement la question de sa participation au programme, en soulevant ce qui pourrait devenir une énième polémique de campagne.
En déplacement à Bordeaux, Bayrou s'est ainsi interrogé sur la «déontologie» des conditions d'organisation du débat avec des «vrais gens» qui posent leurs questions aux politiques. Et de lancer : «C'est en réalité l'UMP qui est aux commandes, presque directement, de ce type d'émissions». «Je tiens à réfléchir, car je suis tombé de ma chaise en découvrant les conditions d'organisation de ce débat», a-t-il déclaré devant la presse. «J'avais dit oui spontanément, malgré l'injustice qui consiste à donner deux heures» à Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, et «seulement une heure aux autres», a ajouté Bayrou. Avant d'ajouter : «Si, comme des articles de presse l'affirment, l'organisation de ce débat a été confiée à une société de production qui appartient à Dominique Ambiel, ex-conseiller de Jean-Pierre Raffarin et partisan de Nicolas Sarkozy, c'est extrêmement choquant et peu déontologique».
Selon «le Canard Enchaîné», l'une des deux sociétés de production ayant réalisé cette émission est "A Prime", la société de Dominique Ambiel. L'hebdomadaire affirme en outre que Franck Tapiro, conseiller en communication de Sarkozy, avait assisté, à l'automne dernier, à la première réunion consacrée à la future émission. François Bayrou s'est également interrogé sur la possibilité que les questions, préparées dans la journée, aient été communiquées à Nicolas Sarkozy.
Dans la soirée, A Prime Group a annoncé qu'elle allait porter plainte contre le candidat de l'UDF qui a, selon elle, porté «gravement atteinte à l'honneur et à la considération» de la société en mettant en doute les conditions d'organisation d'une émission politique sur TF1. Selon un communiqué d'A Prime Group, les propos de François Bayrou «portent gravement atteinte à l'honneur et à la considération de la société A Prime Group et du diffuseur (NB: TF1), et en particulier pour diffamation publique et injures».

lundi 5 février 2007

Nicolas Sarkozy, premier invité des grands débats télévisés


Le candidat sera ce soir le premier invité de « J'ai une question à vous poser », la nouvelle émission politique de TF1.

CE N'EST PAS la fosse aux lions, mais ça y ressemble. Un panel de cent téléspectateurs représentatifs de la population française, équipés chacun d'un micro et, face à eux, le candidat ou la candidate.
En l'occurrence ce soir, Nicolas Sarkozy. Il sera à 20 h 50 le premier invité de la nouvelle émission politique de TF1, « J'ai une question à vous poser ». Sollicitée, Ségolène Royal a décliné le privilège d'inaugurer la formule. Le suspense a même plané sur sa participation à une date ultérieure ; mais Julien Dray, le porte-parole du PS, l'a levé vendredi dernier, en annonçant que la candidate socialiste serait sur TF1 le 19 février. Soit en pleines vacances scolaires, ce qui risque de se répercuter sur l'audimat.
Nicolas Sarkozy, lui, n'aura pas ce handicap, mais il a fixé la barre très haut : il espère atteindre les 10 millions de téléspectateurs. L'équipe de campagne se concentre depuis plusieurs semaines déjà sur la promotion de l'événement. Il faut mobiliser les adhérents de l'UMP, qui recevront, dans la journée, un dernier pense-bête sous forme de SMS, et attiser la curiosité des autres.
Le concept de l'émission devrait y contribuer : le candidat ne connaît pas les questions du panel et, s'il est libre de se déplacer dans les travées, il ne peut choisir ni ses interlocuteurs, ni le sujet traité. Patrick Poivre d'Arvor, auquel a été dévolu le rôle de modérateur, a reçu la consigne de rester le plus en retrait possible, pour privilégier l'échange direct.
Le spectacle est donc assuré, mais rien ne garantit que Nicolas Sarkozy en sorte gagnant. Le précédent fameux du débat sur l'Europe, organisé en avril 2005 entre Jacques Chirac et un panel de 80 jeunes, illustre les difficultés de l'exercice. Il a rassemblé près de 7,4 millions de téléspectateurs ; mais, en avouant « ne pas comprendre » les attentes de ses interlocuteurs, le chef de l'État a fourni des arguments au camp du non au référendum constitutionnel.
Le risque n'effraie pas le candidat UMP. Au contraire : il en redemande, pour mieux se distinguer d'une adversaire qui fuit la confrontation, tant sur le terrain politique qu'avec les médias. Dans les études d'opinion, le « courage » arrive régulièrement en tête des qualités qui lui sont prêtées. Autant pousser son avantage et donner libre cours à un tempérament volontiers bravache.

dimanche 4 février 2007

La banlieue plébiscite Sarkozy, mais vote à gauche, selon BVA



PARIS (Reuters) - Les habitants des banlieues et des quartiers populaires estiment que Nicolas Sarkozy est le candidat qui prend le mieux en compte leurs problèmes, devant Ségolène Royal, mais leur préférence va à 45% à un candidat de gauche pour la présidentielle, contre 19% à la droite, selon un sondage BVA à paraître dans Le Journal du Dimanche.
Le ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP est plébiscité à 27%, devant la candidate socialiste (23%) et le candidat de la LCR Olivier Besancenot (6%).
Viennent ensuite Arlette Laguiller (5%), Marie-George Buffet (4%), François Bayrou (3%). Dominique Voynet, Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen sont cités par 1% des personnes interrogées.
Les électeurs sont 45% à vouloir voter pour un candidat de gauche à la présidentielle, 19% pour un candidat de droite, 7% pour ni l'un ni l'autre. Trois pour cent s'abstiendront.
Ils sont 96% à avoir l'intention d'aller voter. C'est le chômage, pour 23%, qui pèsera le plus dans leur vote.
Cette enquête a été réalisée du 19 au 24 janvier auprès d'un échantillon représentatif des habitants des zones urbaines sensibles, 806 personnes âgées de 15 ans et plus.

samedi 3 février 2007

Nicolas Sarkozy : "Mon devoir, c'est de parler aux électeurs de gauche"



Lors d'un discours consacré à l'éducation, le candidat UMP a une fois de plus opposé la "vraie gauche de Jaurès" à celle de Royal. Il propose l'attribution d'une allocation familiale dès le premier enfant.


Le candidat UMP, grisé par les sondages qui le donnent vainqueur face à Ségolène Royal, a dit vendredi 2 février sentir "une immense vague de fond" en sa faveur lors d'un discours-programme sur l'éducation. Faisant les yeux doux aux enseignants, ancienne chasse gardée de la gauche, il leur a proposé de "reconstruire" avec eux "l'école de la République". "Je sens monter dans le pays une immense vague de fond", a lancé, euphorique, Nicolas Sarkozy à la fin de ce discours devant quelque 2.000 militants réunis à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Nicolas Sarkozy, qui ne nomme habituellement jamais son adversaire socialiste dans ses discours, s'en est pris à "la gauche de Jospin et de Ségolène Royal", l'opposant à celle de Jaurès et Blum, qui "respectait le travail". "La gauche de Jospin et de Ségolène Royal, elle parle des statuts, elle fait les 35 heures parce qu'elle ne comprend rien au travail", a dénoncé celui qui fait de la "valeur travail" le thème central de sa campagne.

Nicolas Sarkozy courtise les enseignants Pendant une bonne heure, le candidat UMP a parlé d'éducation, sujet autrefois monopolisé par la gauche, avec un objectif: courtiser l'électorat enseignant. "J'ai vu qu'il y en avait qui étaient gênés que je m'adresse à l'électeur de gauche. Pour moi, avant d'être de gauche, il est de France, et mon devoir c'est de lui parler", s'est-il justifié. Comme le 1er décembre à Angers, où il avait déjà parlé de ce sujet, Nicolas Sarkozy a dénoncé la "faillite" d'une école qui "n'assure plus la promotion sociale" et "aggrave" les inégalités. Le président de l'UMP a de nouveau expliqué cette "faillite" par les "idées erronées" de 1968, qui a "abaissé le niveau de l'école pour le mettre à la portée du plus grand nombre", qui n'apprend plus aux élèves à "faire la différence entre Antigone et Harry Potter". Mais il a exonéré les enseignants de toute responsabilité dans ce désastre "dont la politique est seule responsable". "C'est la politique qui a fait l'école de la République. C'est la politique qui l'a défaite (...) en désertant le terrain de l'éducation, en se contentant de parler des moyens et de l'organisation", a-t-il résumé. Il s'est donc engagé s'il est élu à ce que le Parlement "débatte à nouveau des programmes scolaires et du projet éducatif".